Pâturage et robot de traite : concilier technologie et autonomie
L’installation d’un robot de traite n’est pas incompatible avec le maintien d’une part importante de pâturage pour les vaches laitières. Une enquête de l’Institut de l’élevage menée sur 20 fermes pilotes démontre que de nombreux systèmes, en plaine comme en montagne, réussissent cette alliance, gage d’autonomie alimentaire et de maîtrise des coûts.
En 2022, selon l’Institut de l’élevage 20 % des exploitations laitières françaises étaient équipées d’un robot de traite. Un phénomène exponentiel ces dernières années. En effet, entre 2014 et 2022, le nombre de robot de traite en exploitation a doublé. Pour autant, cet investissement nécessite souvent de repenser son organisation et la part du pâturage est souvent remis en cause. Beaucoup d'élevages équipés présentent une part d’herbe pâturée dans la ration faible ou nulle. Pourtant, traire avec un robot et faire pâturer ses vaches est loin d’être incompatible. C’est ce qu’a démontré une étude de l’Institut de l’élevage conduite en 2018, et non démentie depuis, en partenariat avec le Cniel (interprofession laitière), le réseau des chambres d’agriculture et le centre d’élevage de Poisy (Haute-Savoie). Pendant trois ans, entre 2010 et 2012, le suivi de 20 fermes pilotes et deux fermes expérimentales en Loire-A...
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