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SANITAIRE

Préserver l’immunité des poulets standards

Début 2023, pour la première fois dans le Sud-Est, des vétérinaires ont constaté des dégâts en élevage de poulets standards causés par la bactérie lactique Enterococcus cecorum. La prévention peut éviter le développement néfaste de cette bactérie qui pose problème sur les lots de poulets à croissance rapide.

Préserver l’immunité des poulets standards
Patrice Naval, vétérinaire du réseau Sudelvet. ©LG

Patrice Naval, vétérinaire du réseau Sudelvet, a expliqué en quoi le développement de cette bactérie chez des volailles de type Ross constitue une menace de santé publique, pour le bien-être animal et l’économie des élevages. L’Enterococcus cecorum est en effet la première cause de traitement antimicrobien en production poulets de chair standards (et alourdis) en France. Elle constitue donc une menace d’antibiorésistance pour l’espèce et l’Homme. À ce jour, cette bactérie lactique isolée en 1983 est un des principaux pathogènes bactériens pour les poulets se soldant par l’augmentation de la mortalité et des saisies abattoirs, une baisse de performance des élevages (perte de poids, hétérogénéité des lots), mais aussi des douleurs et pododermatites sur des volatiles qui ne peuvent plus se déplacer. « Elle n’a pas été identifiée dans des élevages sous label », a noté Patrice Naval. Il explique que les vol...

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