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Sanitaire

La besnoitiose, toujours un point noir pour les éleveurs ardéchois

Le GDS de l’Ardèche a tenu une assemblée de secteur consacré aux bovins, vendredi 14 novembre, à Privas. Temps d'échanges privilégié avec les éleveurs sur les actions du GDS et l'actualité sanitaire, les agriculteurs étaient pourtant peu nombreux à se déplacer.

Par Marine Martin
La besnoitiose, toujours un point noir pour les éleveurs ardéchois
©GDS
La besnoitiose a pour effets un épaississement de la peau, des crevasses aux articulations, des kystes possibles au niveau de l’œil et des conséquences notamment sur les avortements.

La besnoitiose n’est pas encore tout à fait un fantôme. Au grand dam des (quelques) éleveurs présents, la maladie a pourtant nettement reculé sur le territoire. Les résultats du Kit Intro révèlent 1,5 % de cas positifs de besnoitiose en 2024-2025, mais ce qui fait bondir de sa chaise Christian, éleveur sur le Coiron, c’est le nombre de bovins conservés au sein des élevages : 13. « Ils ne cherchent pas à s’assainir ! », lance-t-il à la volée. Car si la besnoitiose peut être asymptomatique, elle peut entraîner des conséquences sur les troupeaux et se transformer en cas clinique. « Il y a six ans, sur 15 génisses, 11 ont avorté, c’est catastrophique, tu ne peux pas prendre ce risque quand tu l’as vécu une fois », témoigne-t-il. Pour rappel, aucun traitement ni vaccin n’est disponible pour cette maladie. Se débarrasser de la besnoitiose, pour le bien commun Néanmoins, ces dernières années, les actions de dépista...

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