« Des volumes de production historiquement faibles »
Les vendanges touchent à leur fin dans la plupart des vignobles ardéchois. Une année marquée par la précocité, liée aux fortes chaleurs et à la canicule, mais aussi par des volumes en net recul et une qualité qui devrait être au rendez-vous.
Le 6 août, pour les chardonnays, l’heure des vendanges a sonné alors que le mois d’août était à peine installé. « On partait pour une saison classique, avec un printemps plutôt arrosé jusqu’au 10 juin, avant que la canicule ne frappe », rembobine Sylvain Gras, œnologue et directeur de l’Institut Coopératif du Vin (ICV) en Ardèche. « Lors de la première canicule du mois de juin, les vignes avaient leur feuillage et grâce à leurs réserves dans le sol, elles n’ont pas trop souffert. En revanche, cela a perturbé le grossissement de la pousse et celui des raisins entre le 15 juin et le 4 juillet », poursuit-il. Des vendanges précoces En août, l’outil statistique du ministère de l’Agriculture, Agreste, prévoyait une production viticole française comprise entre 40 et 42,5 millions d’hectolitres : un volume proche de la moyenne quinquennale et en nette hausse par rapport à la maigre récolte de 2024. Mais les canicules de l&rsqu...
La suite est réservée à nos abonnés.
