Double peine pour les producteurs de fruits et légumes : après les aléas climatiques du printemps, la consommation des produits d’été n’est pas là. L’interprofession des fruits et légumes frais s’inquiète de cette situation et lance un appel de soutien pour la filière.
« Les professionnels de la filière fruits et légumes tirent la sonnette d'alarme », prévient l’interprofession des fruits et légumes frais (Interfel) dans un communiqué en date du 21 juillet. La consommation de certains fruits ne « décolle pas ». Pourtant, la saison chaude bat son plein avec ses températures estivales et les « fruits et légumes d'été sont désormais présents sur les étals des commerces en quantité, en qualité et à des prix accessibles ». On trouve par exemple en quantité et en qualité des abricots (prix détail à – 11 % par rapport à 2022 à la même période), ou encore des tomates (prix détail à – 25 %/2022 à la même période). Ainsi, les producteurs d’abricots font face à des difficultés d'écoulements de leurs produits alors que les conditions climatiques favorisent la qualité des fruits. Cette situation pourrait être celle d'autres fruits et légumes dans les semaines à venir, avec un risque notamment pour la pêche et la nectarine. « Pourquoi les Français se détournent-ils des fruits et légumes d'été alors que les signaux sont au vert ? » interroge l’interprofession. Interfel s'inquiète de cette situation, et en appelle au consommateur : « à tout moment, en toute saison, dans ses choix de consommation, il faut avoir le bon réflexe ! Connaître la diversité et la disponibilité des fruits et légumes en cœur de saison, c'est s'assurer une alimentation saine au meilleur prix. C'est le bon moment, la qualité est là : consommez des fruits et légumes ! »