RISQUES CLIMATIQUES
Le nouveau régime d’assurance est bien parti

Après neuf mois de fonctionnement, assureurs et agriculteurs se félicitent de la montée en puissance du nouveau régime d’assurance multirisque climatique.

Le nouveau régime d’assurance est bien parti
©IStock

La réforme du système agricole d’assurance mis en place début 2023 commence à porter ses fruits. Dès la première année, les surfaces couvertes en céréales sont passées de 31 à 34-35 %, de 33 % à 43 % en viticulture, de 3 à 10-12 % en arboriculture et de quasiment rien à 9 % en prairies. « Chez Groupama nous avons un million d’hectares de plus assurés entre 2022 et 2023 », indique Nadia Roignant-Creis, directrice du marché de l’agriculture à Groupama.  « Néanmoins la couverture du territoire n’est pas homogène et l’appétence est plus ou moins forte selon les zones et les productions », relativise-t-elle. Elle observe de fortes attentes chez les éleveurs particulièrement sensibilisés par la sécheresse qu’ils ont subie en 2022 : 7 000 éleveurs ont souscrit le contrat prairie. « Nous avons transformé l’essai. L’objectif de 60 % des surfaces couvertes en 2030 sera atteint sans difficulté », estime Jean-Michel Geeraert, directeur du marché de l’agriculture et de la prévention à Pacifica. À la FNSEA, Franck Laborde, président de la commission de la gestion des risques considère que la réforme est allée dans le bon sens, même s’il observe que le taux de pénétration est encore modeste. Aussi souhaite-t-il apporter quelques améliorations susceptibles d’élargir les souscriptions d’assurance, sur les références à prendre en considération, l’indexation du barème des prix et la prise en compte de l’évolution des coûts de production, notamment.

Actuagri