VOEUX / La présidente de la FDSEA retrace les moments forts de l'année 2020 et présente ses meilleurs voeux pour 2021.
L’année s’achève et l’heure des bilans a sonné. Tout d’abord je vous souhaite à vous tous et à vos familles d’être en forme.
Première année pour moi à la présidence de la FDSEA. Je remercie Benoit Claret de m’avoir passé ce relais et je vous remercie à tous de votre soutien.
Avec une année 2020 (vin vin), nous partions plein d’espoirs mais c’était sans compter sur Dame Nature et son lot de calamités (gel, sécheresse…). Depuis plusieurs années consécutives, l’Ardèche n’est pas épargnée. Notre syndicat ne baisse pourtant pas les bras et continue de déposer les dossiers de reconnaissance calamités et se bat pour les faire accepter au plus juste avec la réalité du terrain.
De nombreux acquis syndicaux ont été gagnés comme l’abandon de la zone d’activité de Bourg-Saint-Andéol, la reconnaissance en gel en arboriculture pour une large partie du département (16 communes sont ajournés au 20 janvier 2021), la validité des permis de construire de poulaillers malgré les pressions des riverains sur plusieurs communes, la valorisation des produits locaux dans certaines grandes surfaces en Ardèche, l'accompagnement des employeurs (reconduction du TODE et finalisation de la convention collective nationale)…
Mais voilà qu’arrive un virus et la France entière est abasourdie, à l’arrêt le plus total ! La France entière arrêtée ? Pas tout à fait, puisque certains avaient le devoir de continuer : les agriculteurs, les services médicaux, les services à la personne. Et la vie a pris un autre sens. Là où avant il n’y avait que « Agribashing », on s’est découvert un « Agriloving ».
Les consommateurs auraient-ils enfin compris que l’alimentation doit être sûre, de qualité et locale ? Mais surtout que cette alimentation-là a un prix. Surfons sur la vague, défendons notre agriculture et amenons la population à ouvrir les yeux sur la sécurité et la qualité alimentaire française.
L’agriculture est ma passion et comme vous, tous les jours, je travaille à créer des richesses autour de moi. Ces richesses que représentant l’alimentation, l’environnement, la biodiversité, sont issues de notre labeur. Nous les partageons bien volontiers, mais attention à ne pas nous les faire spolier par des personnes qui, sans rien savoir, voudrait nous apprendre à travailler.
Christel Cesana, présidente de la FDSEA
