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Fin des emballages plastiques : quid des filets de châtaignes ?

Mylène Coste
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VIVACOOP / À compter du 1er janvier 2022, les emballages plastiques pour fruits et légumes de moins de 1,5 kg seront interdits. Comment s’y prépare-t-on à Vivacoop ? Le point avec Stéphane Allix, son directeur administratif et financier.

Fin des emballages plastiques : quid des filets de châtaignes ?
Stéphane Allix

Cette nouvelle loi induit-t-elle de gros changements pour Vivacoop ?

Stéphane Allix : « Nous utilisons en vérité assez peu de barquettes, essentiellement pour la cerise, et presque plus pour le kiwi. En tout, cela doit représenter seulement 3000 à 3500 barquettes par an. Il faudra toutefois trouver des alternatives ! Nous avons commencé à prospecter mais il est difficile de trouver des solutions vraiment satisfaisantes. »

Quelles sont les alternatives ?

S.A. : « Il existe des solutions à base d’amidon, mais on sait que l’amidon attire les souris, ce qui peut poser des problèmes de stockage. Quant aux emballages en carton, ils sont moins aérés et absorbent l’humidité, ce qui peut être ennuyeux notamment dans les frigos. Outre la barquette, la question se pose aussi pour les alvéoles des caisses de pommes et poires. Mais nous sommes moins concernés. »

Et pour les châtaignes ?

S.A. : « C’est là aussi problématique, puisque nous devrons trouver une alternative aux filets actuellement utilisés pour la vente de châtaignes fraîches. Nous en utilisons beaucoup plus que des barquettes ! Aujourd’hui, ces filets comportent trois composants : deux sortes de plastiques pour le filet et l’étiquette, mais aussi du fer pour l’agrafe. Une réflexion collective est engagée au niveau de l’interprofession pour trouver une alternative. » 

Propos recueillis par M.C.

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