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FOURRAGES

Un printemps chafouin

La météo très humide de ces derniers mois a été plus que propice au développement de l’herbe mais elle complique grandement la récolte de fourrages. Zoom sur l’avancée des chantiers dans le département.

Un printemps chafouin
Avec des sols gorgés d'eau et le peu de fenêtres météo favorables, les agriculteurs ne cessent d'adapter l'organisation des chantiers de récolte. ©AAA_MM

En montagne, dans le nord, les chantiers sont contrariés en raison des sols gorgés d’eau. Chez David Bourdelin (Gaec de la Vallée), installé en bovin lait au Béage, la pousse d’herbe est tardive par endroits à cause du froid, notamment sur les hauteurs et les parcelles les moins exposées au soleil. « On aurait aimé faucher plus tôt pour avoir des enrubannages de meilleures qualités. Leur stade est atteint aujourd’hui mais on est obligé d’attendre, les parcelles ne portent pas… », déclare-t-il. « Passer l’épiaison, on gagne en quantité mais on perd en valeur énergétique et ce n’est pas ce que l’on recherche en vaches laitières. » « Gérer l’abondance » Dans le nord du département, Antoine Ribes (Gaec Ribes), éleveur de vaches laitières en bio à Eclassan, a pu jongler entre ensilages et enrubannages sur les parcelles qui portaient suffisamment, ou fait pâturer. «&n...

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