NOMINATION
Benoit Claret, nouveau président du comité interconsulaire de l’Ardèche
Mardi 2 juillet à Privas, un nouveau bureau a été mis en place au sein du comité interconsulaire de l’Ardèche qui réunit la chambre d’agriculture, la chambre de métiers et de l’artisanat et la chambre de commerce et d’industrie de l’Ardèche.
Benoit Claret, actuel président de la chambre d’agriculture, a été nommé président du comité interconsulaire de l’Ardèche, association qui réunit les trois entités de la chambre d’agriculture, la chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) et la chambre de commerce et d’industrie de l’Ardèche (CCI). Il succède ainsi à Fabienne Munoz, qui en devient la trésorière et actuelle présidente de la CMA, tandis que Marc Souteyrand, président de la CCI, est nommé secrétaire.
« Cette présidence tournante est un véritable honneur, mais aussi un défi. C’est l’occasion pour nous de renforcer la motivation, l’envie, et l’engagement de cette instance », a déclaré Benoit Claret.
L’agriculture corrélée au commerce et à l’agroalimentaire
« Cette association est originale en Ardèche, est un souhait commun porté il y a de nombreuses années par l’ensemble des acteurs formant l’ambition de regrouper nos établissements. Elle a la qualité de regrouper les présidents des instances consulaires départementaux. Sa vocation est de trouver des pistes et un équilibre pour marier les travaux de chaque institution. Car, comme chacun le sait, on ne peut pas parler d’agriculture sans parler d’agroalimentaire, et on ne peut pas parler d’agriculture sans parler de commerce », a expliqué son président Benoit Claret.
Initiatives locales communes et projets alimentaires territoriaux
« Cette instance a pour objectif de promouvoir l’efficience, la collaboration et la synergie. Pour ce faire, elle s’appuie sur une entité départementale, Ardèche le goût, qui est le centre de développement agroalimentaire « multi-opérationnel » de cette jonction. Cette entité combine la qualité de l’agriculture avec le savoir-faire de l’artisanat et la capacité des industries et du commerce à l’accompagner », a-t-il ajouté.
Le comité interconsulaire propose une offre de services collaborative, visant notamment à accompagner les collectivités locales dans la mise en place de filières d’alimentation locale dans le cadre des projets alimentaires territoriaux (PAT).
« L’an dernier, lors du salon des maires, nous avons obtenu une offre commune de prestation globale capable d’accompagner une collectivité territoriale dans la recherche de produits, de la production à la consommation », a précisé le président, avant de résumer : « Notre ambition est de créer des synergies et de soutenir la valorisation des métiers de nos chambres consulaires, tout en favorisant la collaboration et en reconnaissant le lien naturel et indéfectible entre les différentes instances ».
« Renforcer la collaboration »
Acteur incontournable de la vie économique de l’Ardèche, le comité interconsulaire sera de nouveau présent lors du prochain salon des maires à Guilherand-Granges. « Nous poursuivrons et renforcerons notre collaboration sur les offres de service et le travail au travers du centre de développement agroalimentaire (CDA) Ardèche pour le rendre plus efficient. En lien avec Ardèche le Goût, mais également l’ensemble des acteurs, à l’instar de l’ADT, ou encore Émerveillés par l’Ardèche. Car il y a un lien direct entre la consommation, l’attractivité, du territoire et le tourisme », a indiqué Benoit Claret.
Propos recueillis par M.M.
« Du lait au fromage »
Le comité interconsulaire s’illustre notamment au Salon international de l’agriculture de Paris, cette année, où il a mis en lumière le savoir-faire local et les producteurs engagés autour la filière laitière ardéchoise.
« L’Interconsulaire ambitionne de promouvoir les productions de la fourche à la fourchette. Cette année, nous avons mis en avant la filière du lait en présentant la démarche autour de deux produits emblématiques : le picodon et le lait de vache de la marque « Eulalie des Monts d’Ardèche ». En collaboration avec les acteurs du territoire, nous valorisons ces produits d’exception en recherchant la qualité organoleptique et bactériologique afin de produire un fromage aussi typique que possible, représentatif de notre territoire. De plus, nous cherchons à établir un lien avec le consommateur en expliquant, jusqu’au crémier fromager, l’importance du lien entre les animaux en pâture, les espèces végétales consommées, l’engagement des producteurs et l’obtention d’un prix juste pour le produit final consommé, qui symbolise l’essence même du partage, depuis la chèvre ou la vache jusqu’au consommateur. C’est un moment d’ouverture sur le lien direct entre le plaisir partagé, transmis depuis la vache ou la chèvre jusqu’au consommateur », a expliqué le président du comité interconsulaire Benoit Claret.
