MYRTILLE
Association de la myrtille sauvage : un marché en préparation

L’assemblée générale de l’association de la myrtille sauvage s’est tenue début juin. L’occasion de présenter le nouveau président, Francis Giraud, et de discuter autour de l’organisation du marché de la myrtille sauvage du 5 août prochain qui se tiendra à Mezilhac.

Association de la myrtille sauvage : un marché en préparation
Les membres de l'association de la myrtille sauvage. Crédit photo : site de l'association de la myrtille sauvage.

Cueilleur de myrtilles depuis les années 1990, Francis Giraud, après avoir été trésorier de l’association de la myrtille sauvage, en devient le nouveau président. Il prend son rôle très à cœur. « Je suis maire et conseiller communautaire, si on prend ce poste de président, c’est qu’on a vraiment envie de valoriser ce fruit ! » Il brigue même l’ambition d’en faire le deuxième produit du territoire, après la châtaigne. « Il n’y a pas beaucoup de fruits complètement naturels. La nature nous donne ce dont elle a envie. »

Maire de Saint-Julien-du-Gua, Francis Giraud constate : « Nous sommes trois maires au sein du bureau : Baptiste Teyssier, maire de Mézilhac est également cueilleur, et François Blache, maire de Marcols-Les-Eaux ». Le bureau remanié a pour secrétaire Sonia Pons et pour trésorier François Duband. Le tout nouveau président précise l’objectif de l’assemblée générale. « Nous organisons notre événement annuel principal : le marché de la myrtille sauvage à Mézilhac le 5 août prochain puisque l’association a été instaurée par le marché. »

« Maintenir ce marché, c’est maintenir le territoire »

« Le but, c’est la communication, pour faire vivre la myrtille », annonce l’élu. « Le marché de la myrtille est essentiel pour continuer à promouvoir le fruit, ne pas perdre un savoir-faire ancestral et continuer à cueillir la myrtille, car c’est une source de revenu. Nous travaillons en collaboration avec le PNR, qui finance une partie de l’animation. »

Pour Francis Giraud, « maintenir ce marché, c’est maintenir le territoire, faire comprendre aux gens pourquoi on doit continuer à nettoyer les parcelles pour que les myrtilles sauvages puissent vivre ». En bon ambassadeur, le président précise : « On a bien revalorisé le marché, énormément de producteurs font de la vente en direct ».

Au sujet de l’organisation de cet événement, l’association va bientôt se réunir, autour du 20 juillet, pour mieux en définir les contours.

De nouveaux stands

« Des animations sont prévues tout au long de la journée, toujours en collaboration avec le PNR. Il y aura 18 stands. Cette année, lors de l’assemblée générale, nous avons discuté de l’arrivée d’un stand dédié à la laine de brebis. Elles nettoient les parcelles et donc participent au renouveau des myrtilles. On essaie de faire travailler le territoire. Nous avons demandé aux participants de réaliser des produits en lien avec le fruit bleuté. Mais cette année, on élargit un peu les stands, c’est un test. Un nouveau pâtissier provenant de Rochemaure sera présent, il prendra la suite de l’ancien pâtissier et s’attellera aux spécialités à la myrtille. » Malgré ces quelques nouveautés, Francis Giraud tient à préciser : « Nous ne souhaitons pas que le marché parte dans tous les sens, il faut qu’il reste dans la dynamique donnée, sur des produits locaux, de saison, et en lien avec la myrtille sauvage ».

Puisque la récolte perdure jusqu’à mi-août, Francis Giraud l’assure : « Nous gardons une partie de la récolte pour le marché. Le matin, le plus gros de la récolte se vend, parfois les personnes viennent de très loin ! », s’enthousiasme-t-il. Le rendez-vous est donné le 5 août prochain !

M.M.