Pour cette nouvelle saison, la production de viande AOP Fin gras du Mézenc s'annonce stable, avec 1259 génisses et boeufs à l'engraissement et une centaine d'exploitation engagée. Malgré un contexte économique difficile, les éleveurs de cet AOP pourraient être relativement épargnés par la crise car beaucoup sont autonomes en alimentation. Il faudra toutefois assumer la hausse du coût de l'énergie et le prix de vente de la viande ne sera connu qu'au moment de dresser le bilan de la saison, en fin d'année. En 2022, la viande Fin gras du Mézenc a bénéficié de prix 20 à 40 % plus élevés par rapport à l'élevage conventionnel. Une valorisation également permise par les 142 boucheries et 37 restaurateurs qui commercialisent cette viande dans 19 départements francais.
