DÉPARTEMENT DE L'ARDÈCHE
Un vœu pour changer le statut du loup

Réunis en séance plénière, vendredi 17 mars, les élus départementaux ont adopté un vœu pour réévaluer la protection du loup. 

Un vœu pour changer le statut du loup
Ce voeu a été coécrit et adopté à la majorité avec une seule voix contre.

À l’occasion de la séance de vendredi 17 mars, les élus départementaux ont adopté un vœu pour demander le changement du statut protecteur du loup et une meilleure prise en compte des besoins des éleveurs. Pour l’assemblée, la présence permanente du loup et le développement de l’espèce sont incompatibles avec la conduite locale de l’élevage extensif. Une pratique d’agropastoralisme historique en Ardèche et qui permet de laisser les milieux ouverts et de limiter le risque d’incendie.

La prise en charge du gardiennage 

Ainsi, avec ce vœu, les élus départementaux demandent : l’ouverture des négociations pour reconsidérer le statut du loup (qui n’est plus aujourd’hui menacé), le comptage des animaux par un organisme indépendant, une réévaluation des plafonds de prélèvements autorisés, une simplification de l’autorisation du tir de défense, l’abandon du seuil minimum de 500 loups, la prise en charge des dépenses liées aux gardiens de troupeaux, et une meilleure prise en compte du traumatisme psychologique subi par les éleveurs.

Peser dans la balance

Si ce vœu du conseil départemental de l’Ardèche n’a pas de valeur législative, il pourrait permettre de peser dans la balance à l’heure où le plan loup 2024-2028 est en train d’être élaboré et alors que le parlement européen a adopté en novembre dernier une résolution qui « déplorait les conséquences des attaques de grands carnivores pour les troupeaux et animaux d’élevages ».

PDD